Chapter 8

Vichy, a wiltering heritage ?


What about a city like Vichy? In turn thermal land, political capital then average city. The Bourbonnaise city can however boast of a history as rich as it is eventful, with strong and singular iconography. As part of this chapter of Beautany we went there.



Known for centuries for its supposedly miraculous waters, it was under the influence of Napoleon III in the 1860s that Vichy experienced real development. English-style parks were shaped, the Allier River was dammed, chalets and other pavilions were built. People come from all over France and the colonies to discover its waters.

This flood of new travelers brings with it an expansion of the city's infrastructure and activities. Hotels, casino, opera, train, tram,… Anything goes.

To communicate on it, the city relies on the most famous affichistes of the time, like Louis Tauzin. Vichy and its universe was affixed to the paper. Thus immortalizing forever the image of a city of light.



Spa life reached its peak in the 1930s, on the eve of the Second World War, the city welcomed nearly 110,000 spa guests. The arrival of hostilities, however, brutally upset its development. For practical and geographic reasons, Vichy was chosen to host the French government in exile.

This government and its flaws will lead to a deep amalgamation between the terms Vichystes (supporters of the Vichy regime, collaborationist) and Vichyssois (inhabitants of the city of Vichy). A penalizing image against which the city is still fighting today.



It will be necessary to wait for the end of the conflict and in particular the years 1950-1960 to see the reappearance of a thermal activity and a certain prosperity. Painters stayed there, such as David Hockney, who painted "Le Parc des Sources" there in 1970.



Today the city continues to attract, in particular thanks to its glories of the past. We quote its water, its small pastilles with a menthol taste or its pretty textile pattern.



But when is it really? Beyond a brief marketing showcase, there is ultimately a medium-sized town in France. A medium-sized city which, like so many others, sees its city center slowly dying out despite certain urban planning initiatives
 

All this remains very little compared to the prestige of the past. Vichy is wiltering.

Version française 

Que dire d’une ville comme Vichy ? Tour à tour terre thermale, capitale politique puis ville moyenne. La ville Bourbonnaise peut cependant se targuer d’une histoire aussi riche que mouvementée, à l’iconographie forte et singulière. Dans le cadre de ce chapitre de Beautany nous nous y sommes rendus.

Connu depuis des siècles pour ses eaux prétendument miraculeuses, c’est sous l’influence de Napoléon III dans les années 1860 que Vichy va connaître un véritable développement. Des parcs à l’anglaise se façonnent, la rivière Allier est endiguée, des chalets et autres pavillons sont construits. On y vient de toute la France et des colonies, fortunées ou non, pour y découvrir ses eaux.

Ce flot de nouveaux voyageurs entraîne avec lui un agrandissement des infrastructures et des activités de la ville. Hôtels, casino, opéra, train, tramway,… Tout y passe.

Pour communiquer dessus, la ville compte sur les plus fameux dessinateurs de l’époque, à l’instar de Louis Tauzin. Vichy et son univers est apposé sur le papier. Immortalisant ainsi à jamais l'image d'une ville lumière.

La vie thermale connaît son apogée dans les années 1930, à la veille de la seconde guerre mondiale, la ville accueille près de 110 000 curistes. L’arrivée des hostilités vient cependant bouleverser brutalement son développement. Pour des raisons d’ordre pratique et géographique, Vichy est choisie pour accueillir le gouvernement français en exil.

Ce gouvernement et ses travers entraîneront un amalgame profond entre les termes Vichystes (partisans du régime de Vichy, collaborationniste) et Vichyssois (habitants de la ville de Vichy). Une image pénalisante contre laquelle la ville se bat encore aujourd’hui.

Il faudra attendre la fin du conflit et notamment les années 1950-1960 pour voir réapparaître une activité thermale et une certaine prospérité. Des peintres y séjourneront, comme David Hockney, qui y peindra « Le Parc des Sources » en 1970.

Aujourd’hui la ville continue d’attirer, notamment grâce à ses gloires du passé. On cite son eau, ses petites pastilles au goût mentholé ou encore son joli motif textile.

Mais quand est-il vraiment ? Au-delà d’une brève vitrine marketing, se cache finalement une ville moyenne de France. Une ville moyenne qui, comme tant d’autres, voit son centre-ville s’éteindre à petit feu malgré certaines initiatives d’urbanisme.

Tout cela reste bien peu face aux prestiges d’autrefois. Vichy se fane.




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